Pour aider les offres légales de musique, la mission Zelnik proposait, entre autres, l’ouverture d’un portail sur Internet référençant l’ensemble des plates-formes de téléchargement et des morceaux disponibles. Mais ce genre d’idée n’est pas exclusif à la musique. Le cinéma ambitionne aussi de lancer un service du même genre.
Le Centre national de la cinématographie (CNC) soutient et finance trois projets censés référencer toute l’offre de films, dont l’un sera développé par AlloCiné (le CNC a retenu par ailleurs Vodkaster et voirunfilm.com). Lors d’une conférence de presse sur le bilan 2009, le site dédié au cinéma a annoncé que sa plate-forme serait ouverte au mois de juin 2010, « probablement » sous le nom de Cinéstore.
L’idée consiste à faire la promotion de toute l’offre légale de longs métrages, français ou étrangers, qu’ils soient disponibles en VOD, en streaming, pour smartphone, en DVD, en Blu-ray, mais aussi projetés en salles ou diffusés à la télévision. En fait, Allociné prend pour modèle avoué findanyfilm.com, le site ouvert en 2009 par la CNC britannique.
Toute la VOD
Concrètement, le cœur de Cinéstore sera un moteur de recherches où l’internaute saisira un titre de film. S’affichera alors la liste de toutes les possibilités de voir le film. « Mais ce sera un site d’AlloCiné, pas un site gouvernemental », précise Grégoire Lassalle, PDG de la société. Ce qui distingue ce projet du site britannique : « Nous avons préféré donner leur chance à plusieurs bonnes initiatives. Nous aurions pu en aider quatre s’il y avait eu quatre bons dossiers, comme une seule », note un porte-parole du CNC.
Pour les films encore en salles, des liens renverront donc aux données disponibles sur allocine.fr. Et ce dernier se réserve le droit de proposer des abonnements payants aux internautes, d’afficher des publicités et aura la main sur tous les services qu’il aura envie d’associer à ce portail.
Quant aux plates-formes de VOD, même si AlloCiné a déjà des partenaires, il compte être exhaustif et citer aussi bien Canal Play que Glowria, FilmoTV, UniversCiné, etc. En revanche, il n’envisage pas d’afficher les tarifs pratiqués par les uns et les autres. « Je ne crois pas qu’on le fasse, nous ne voulons pas que ça évolue en une guerre des prix », explique Grégoire Lassale.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
