Pour AlloCiné, c’est enfin une occasion de diversifier ses revenus, grâce au commerce électronique. Le site devrait donc, à côté de la présentation de films, proposer la vente d’objets dérivés en relation avec le film. Produits qui étaient jusque-là cantonnés dans la partie shopping du site.
CinéStore est en sus en bonne santé financière : 300 000 francs de pertes en 1999 sur un chiffre d’affaires de 15 millions de francs.Cette prise de participation majoritaire ne signifie pas la fin de la marque CinéStore. “ Les deux sites restent autonomes “, assure Olivier Marchal, cofondateur de la société, “nous continuerons à passer des partenariats avec les journaux, et les sites de journaux comme TVMag “.Créé en août 1994, CinéStore fabrique lui-même toute une gamme de produits dérivés (casquettes, tasses, T-shirt), et vend ces derniers principalement par correspondance (Minitel, Audiotel ou catalogue et, depuis 1998, sur son site). Les produits sont également commercialisés par des distributeurs physiques, comme la Fnac ou les Galeries Lafayette.La société, qui fonctionnait auparavant sur les fonds propres de ses deux fondateurs, ne pouvait pas assurer la croissance de ses ventes ?” 50% l’an passé ?” et le développement de son site Web sans aide extérieure. CinéStore prévoit en effet d’ouvrir deux autres rubriques : librairie cinématographique et bande originale de films.” Nous préférions trouver une synergie, plutôt que des fonds provenant de Venture Capitalist. Cela afin d’apporter une plus grande visibilité et plus de trafic à notre société “, explique Olivier Marchal. Le choix d’AlloCiné, site sur lequel CinéStore était déjà présent au moyen d’un bouton marchand, était donc naturel.Les deux fondateurs de CinéStore, Olivier Marchal et sa compagne Dominique Hadjadj conserveront les 25 % restants.
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