Lors de l’EA Showcase, nous avons eu l’occasion, après notre preview d’avril 2010, de nous glisser à nouveau dans la peau d’un voleur, légèrement punk, extrêmement tatoué et lourdement armé. De retour dans la ville de San Paro, nous avons été d’emblée assortis aux membres de notre équipe grâce à un système de matchmaking plutôt performant.
Mission à la chaîne
Ensuite, sans plus de préambule, si ce n’est une tape dans le dos et bon courage, nous étions partis pour des missions classiques mais qui ont le mérite d’être rapidement compréhensibles. Du genre, mettre le feu à x lieux, voler et rapporter une voiture bien précise, tenir une position face aux factions ennemies, en l’occurrence des policiers qui ont l’idée incongrue de vouloir faire régner l’ordre. Mais à quoi servent nos impôts !?
Pour autant, si les missions sont simples à appréhender, deux petits bémols nous sont assez rapidement venus à l’esprit. D’une part, l’interface n’est pas toujours super claire, bien que minimaliste. Même si effectivement la plupart des informations sont assez facilement repérables. Notamment notre niveau de recherche par les forces de l’ordre. D’autre part, comme elles sont constituées de successions d’objectifs, on passe beaucoup de temps à se précipiter à un point étape pour parfois voir qu’il faut aller au suivant car un membre de notre équipe vient de le finir.
Gros points noirs
Ca pourrait être drôle si la physique des voitures n’était pas étrange pour ne pas dire déplorable. C’est d’autant plus gênant que les véhicules ont une grande importance dans la réussite des missions et qu’il faut pouvoir piloter au millimètre pour se faufiler parfois.
Ici, on a plus l’impression de rouler avec des pneus avant à plat montés sur des amortisseurs trop souples. Prendre un virage rapidement nécessite un usage abusif du frein à main et encore, on n’est pas sûr de maîtriser la trajectoire plus de deux secondes.
Et puisqu’on parle des points capitaux qui fâchent, parlons des armes. Assez variées, elles n’offrent pas un retour très gratifiant et surtout manquent cruellement de précision. A tel point d’ailleurs qu’on se demande s’il ne s’agissait pas d’un problème de latence réseau. En ce cas, il faut espérer que le code réseau et les serveurs seront optimisés d’ici la sortie (très prochaine) d’All Points Bulletin.
Ce sont en tout cas deux grosses interrogations qui font qu’on se demande si jouer à APB sera vraiment si plaisant.
Financement créatif
Par ailleurs, on sait désormais qu’APB sera payant avec un système de crédit temps. On achète du temps de jeu. Cela peut-être une bonne solution pour ceux qui aiment jouer à petite dose et de manière ponctuelle, mais pour les gros consommateurs, la facture risque d’être salée.
Voilà sans doute pourquoi les membres du studio Realtime World présents ont passé beaucoup de temps à nous convaincre, à raison, des exceptionnelles possibilités de personnalisation et de création du jeu. Ainsi, il sera possible de créer des modèles de tatouages, de stickers, de vêtements (virtuels), qui pourront être mis en vente et permettront ainsi aux joueurs créatifs de financer leur temps de jeu. Si les outils sont faciles à prendre en main encore faut-il avoir le temps, l’envie et le talent pour le faire.
Curiosité circonspecte
Bref, malgré une action trépidante et explosive, APB nous a laissé un goût de pas fini. En fait, on l’attendrait avec impatience si la conduite des voitures étaient plus réalistes et la précision et le ressenti des armes plus flatteurs. APB devrait arriver le 1er juillet, cela laisse un peu de temps aux développeurs pour corriger le tir, mais pas tant que ça…
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