Les Éditions Lamy ont choisi l’outil d’extraction (ou ETL pour Extract Transform and Load) Hummingbird Genio, pour alimenter en différé les tables du progiciel de GRC de Siebel, conservées dans une base Microsoft SQL Server. Cette base métier est utilisée pour stocker les informations à valeur ajoutée, liées au suivi du client, à la gestion des activités, au recouvrement, au centre d’appels et à la télévente. L’ETL est chargé de récupérer, sur une base hebdomadaire ou mensuelle, les commandes et factures à partir du SGBD de production IBM DB2 pour OS/400. “Nous avons soumis notre cahier des charges à Sagent, Ascential et Hummingbird. C’est l’ETL Hummingbird Genio que nous avons retenu, car à l’époque, en 1999, il était le seul à disposer d’un module d’analyse d’impact. Celui-ci nous permet de surveiller l’évolution de notre base métier Microsoft en cas de modification du modèle d’alimentation”, relate Gilles Robert, chef de projet à la DSI des Éditions Lamy. Cette fonction s’est révélée utile en 2000, pour mettre à jour le progiciel de GRC de Siebel, qui a entraîné l’apparition de nouveaux champs.
Une difficile lecture des tables
Par ailleurs, Genio de Hummingbird remplace le requêteur développé en interne devenu inadapté pour l’extraction et la transformation des volumes de données stockées sur des bases IBM DB2. L’installation de l’ETL s’est déroulée sans anicroche, hormis quelques problèmes liés à l’utilisation du connecteur ODBC. “La lecture des tables stockées par IBM DB2 avait du mal à s’opérer, car la base de registre de Windows NT ne reconnaissait pas l’appel effectué au travers du connecteur ODBC”, détaille Gilles Robert. Le progiciel de front office Siebel GRC fonctionne en grappe sur deux serveurs, qui accueillent, par ailleurs, l’ETL et la base de données Microsoft SQL Server. L’opération la plus délicate a été l’initialisation des tables Siebel vides. En effet, celle-ci s’effectue avec les tables d’interfaces de Siebel (IS et EIS), situées dans Microsoft SQL Server. Elles assurent la cohérence entre le modèle de traitement des données du progiciel et la base de données relationnelle. “Une procédure qui ralentit le stockage des données extraites par l’ETL”, juge Gilles robert. L’ETL coûte environ 45 000 e ht, un chiffre sans commune mesure avec les 2,74 millions d’euros du déploiement du progiciel de GRC de Siebel. Opérationnel depuis mai 2000, ce progiciel est à la base du projet décisionnel. Il ne prend toutefois pas en charge la prise de commandes, assurée par une application développée en interne. Par ailleurs, l’alimentation des bases de données s’effectue en direct, lors de la saisie, avec le middleware Enterprise/Access 2000 de CNT, connu aujourd’hui sous le nom de Jacada Integrator.
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