” L’utilisation de notre modeleur 3D est aujourd’hui gratuite, il suffit de s’inscrire et de télécharger l’application. Nous faisons ensuite payer les fonctions collaboratives “, ainsi Jean-Jacques Gobeaut, directeur Europe, présente-t-il les traits les plus saillants de l’offre d’Alibre, nouveau venu dans le monde de la conception 3D.L’éditeur se trouve au croisement de diverses tendances fortes de l’informatique : l’ASP (Application Service Provider) pour le mode de fonctionnement de l’application, le port à port (peer-to-peer) pour le modèle technique assurant le travail collaboratif, et la facturation à l’usage pour le modèle économique.
L’usage du modeleur est gratuit…
Le premier pan du service Alibre, gratuit, est donc constitué du modeleur 3D (lire l’encadré ci-dessous), et des droits qui permettent à l’utilisateur de stocker ses documents sur le serveur public d’Alibre. L’utilisateur peut aussi partager ses documents sur ce serveur en définissant des droits d’accès. Il peut aussi stocker en local, sur sa machine ou sur le réseau de son entreprise.
… et les services collaboratifs se payent
La deuxième partie du service est payante. “L’utilisateur peut faire une demande de session collaborative, il travaille alors en temps réel et en partage réel avec un groupe.”C’est à ce moment que le port à port prend le relais. Les membres du groupe de travail sont reliés par un tunnel HTTP sécurisé sur lequel passent uniquement des commandes réinterprétées en local pour plus de légèreté.Les différentes personnes qui collaborent à l’élaboration d’une pièce mécanique, par exemple, voient donc dans leur navigateur lors d’une session la même chose au même moment. L’intervention d’un des utilisateurs sur le schéma est aussitôt répercutée sur ce que voient les autres membres du groupe de travail.Comme dans un chat qui ne se limiterait pas à de l’échange de textes, mais offrirait aussi le partage d’un outil 3D en temps réel. Les sessions peuvent se tenir sur un intranet ou sur Internet. Les fonctions collaboratives sont classiques : gestion des versions, gestion des droits d’intervention des membres du groupe de travail, notification des modifications, validation des étapes…
Un exemple de service .NET ?
Alibre, fondé il y a trois ans, commercialise ce produit depuis peu, et compte déjà quelques contrats à son actif, dont General Electric, qui a signé pour un millier de postes au niveau mondial. Le service collaboratif est facturé 100 dollars par mois et par utilisateur. Une entreprise peut donc choisir de s’abonner juste pour le temps d’un projet, elle n’a pas à acheter de licence, mais seulement un droit d’usage.Alibre, qui se définit comme éditeur et fournisseur de services est installé à Dallas. “Nous ne cherchons pas d’investisseurs, mais des clients et des collaborateurs “, conclut Jean-Jacques Gobeaut.Si Alibre Design n’est pas aujourd’hui le moteur de modelage 3D de référence, l’éditeur se place néanmoins à la pointe de l’innovation en s’engageant totalement dans les nouvelles architectures informatiques (ASP, port à port, facturation à la demande, Java…). Des architectures conformes au programme .NET de Microsoft, programme auquel participe Alibre.
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