Face aux enjeux de la nouvelle économie, les entreprises françaises souffrent de plusieurs maux. Pour commencer, France Télécom possède encore le monopole effectif sur la boucle locale. Les coûts de bande passante demeurent très supérieurs à ce qui est pratiqué à l’étranger. Ensuite, la peur existe de se tromper dans les choix et les investissements. D’autant que de nouvelles formes d’organisation, moins rigides et plus réactives, se révèlent difficiles à mettre en place. Un autre point faible est le manque de transparence. Sauf dans certaines grandes PME. Dans 70 % des cas, les entreprises françaises n’ont pas une vision intégrée de leur ligne de produits et de leurs clients. Généralement, la classe dirigeante manque de vision sur la nouvelle économie. Mais le paysage n’est pas si sombre : les banques commencent à se remuer, et de grands groupes tel Accor apportent la preuve que l’internet peut parfois être pris au sérieux.
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