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L’Alexa « remarkable » dopée à l’IA ne serait lancée qu’en octobre

La version « remarkable » d’Alexa pourrait avoir un peu de retard. La rumeur voulait que le lancement de l’assistant dopé à l’IA générative intervienne au mois d’août : c’est raté ! La fenêtre de tir aurait été reportée à octobre.

Amazon aurait reporté le lancement de la nouvelle version d’Alexa, annoncée il y a quasiment un anmaintenant : il faut désormais l’attendre pour octobre, selon des documents internes visés par le Washington Post. Jusqu’à présent, la date limite était fixée au mois d’août, mais rien n’est arrivé.

Un bot pour les enfants, de l’aide en cuisine…

L’accès à l’assistant (qui serait baptisé « Remarkable Alexa ») sera payant, et si la somme exacte n’est pas encore connue, elle devrait tourner autour de 10 $ par mois. Amazon devrait garder la version « classique » d’Alexa, gratuite, mais limitée dans ses fonctions intelligentes.

Afin d’appâter le chaland et lui donner envie de souscrire à cet assistant, Amazon aurait imaginé plusieurs fonctions basées sur les capacités de l’IA générative. À commencer par un résumé de l’actualité de la veille, « Smart Briefing ». Un pari mine de rien, sachant que l’élection présidentielle américaine est en novembre, il faudra impérativement qu’Alexa n’hallucine pas les faits !

Microsoft et Google, très prudemment, ont programmé leurs propres bots (Copilot et Gemini) pour ne pas répondre aux questions liées à la politique afin d’éviter les problèmes de désinformation. Amazon a donc une grande confiance dans la capacité de son IA pour rester dans les clous, même si cela semble assez illusoire.

La nouvelle Alexa devrait aussi se montrer utile en cuisine pour trouver des recettes (tant que l’assistant évite de recommander de mettre de la colle dans les pizzas…). Et aussi pour discuter avec les enfants sur n’importe quel sujet, ce qui pourra inquiéter les parents. Cette expérience sera « sûre et modérée », selon les documents internes.

Enfin, Amazon espère que les utilisateurs d’Alexa 2.0 l’utiliseront pour des conseils shopping et pour obtenir des alertes en cas de rabais. Une manière de rentabiliser les coûts de développement. C’était déjà l’espoir de l’entreprise au lancement de la première version d’Alexa, qui n’a jamais porté ses fruits. En ira-t-il autrement avec cette nouvelle version ?

Lire « L’échec colossal » d’Alexa, l’assistant vocal d’Amazon

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Source : Washington Post


Mickaël Bazoge