La semaine dernière, un de mes collègues vient se planter devant mon bureau et me fait comprendre que quelque chose le tourmente. Je l’invite donc à me faire part de son problème. Il me demande alors simplement pourquoi je lui avais
caché l’existence de cette nouvelle collaboratrice fort charmante.C’est vrai, le monde des réseaux est tellement masculin que la moindre présence féminine est tout de suite remarquée, voire suspecte… Amusé, je lui explique que je ne lui ai absolument rien caché et que cette personne doit
sûrement faire partie d’une autre équipe. Mon collègue m’explique alors que cette jeune femme était dans notre salle blanche en train de coller des étiquettes sur nos coupe-feu ! Inutile de préciser que seules les personnes de mon équipe sont
autorisées à ouvrir la baie qui contient ces machines. Je descends donc immédiatement dans la salle informatique.À peine arrivé, j’aperçois effectivement une très charmante demoiselle en train de refermer la fameuse baie. Je m’approche d’elle, décline mon identité et l’invite à en faire autant. C’est alors qu’elle me brandit un mandat signé par
mon propre DSI l’autorisant à s’infiltrer dans cette salle. Il semble d’ailleurs que cette personne n’ait eu aucun mal à pénétrer dans l’immeuble et à se faire ouvrir le sas d’accès à la salle informatique par un vigile qui n’a pas pu résister à son
joli sourire.Trois jours après, notre DSI nous a convoqués pour une réunion où deux représentants de la société d’audit nous ont rendu leurs conclusions accablantes, tant la sécurité du site laisse à désirer… Et si le vrai danger pour nos
systèmes n’était pas celui que l’on croit ?* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chacun leur tour, ils vous feront partager le fruit de leurs expériences.Prochaine chronique mercredi 25 février
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