Surtout, ne dites pas à Christophe Le Bars que la société Alcôve, qu’il a fondée avec Lucien Petit en 1996, est une SSII spécialisée dans le logiciel libre. “Nous remplaçons l’éditeur sur la partie services”, corrige ce chantre de Linux, Apache et autres OpenLDAP. La partie intégration ne représente qu’un tiers du chiffre d’affaires. L’essentiel des revenus d’Alcôve provient des activités de conseil, d’assistance et de support, ainsi que de développements pour l’embarqué.
Des développements client à la disposition de tous
a société package également les logiciels libres pour les besoins des entreprises. Ainsi, son offre Webmail regroupe un serveur de messagerie, un serveur web et un serveur d’annuaire avec les interfaces pour relier ces modules. L’activité n’est pas vraiment originale, mais Alcôve se démarque toutefois par ses relations avec la communauté des développeurs libres. Chacun des quatre-vingts collaborateurs de la société dispose en moyenne de 20 % de son temps pour participer à des projets d’informatique libre. De plus, les développements spécifiques réalisés en clientèle sont mis à la disposition de l’ensemble de la communauté. “C’est l’intérêt du client, précise Christophe Le Bars. Même s’il faut parfois argumenter.”La vision dAlcôve consiste à tirer parti de son expertise pour vendre du service associé aux logiciels libres, plutôt que de commercialiser sous son nom les enrichissements réalisés. Une approche qui diffère radicalement de celle retenue par de nombreux éditeurs – parfois prestigieux, comme Sendmail, qui vend des briques autour du logiciel libre.
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