Dans le sillage de Nortel, Lucent et Cisco, Alcatel a annoncé une réduction de ses effectifs aux États-Unis. Raison évoquée : la contraction des commandes outre-Atlantique. Pour ” rester compétitif aux USA “, l’équipementier français va licencier 1 100 personnes, dont 800 étaient à plein temps, soit 5 % de ses effectifs locaux (16 000 salariés). La moitié des suppressions d’emplois se fera à l’usine de Raleigh, en Caroline du Nord. Au centre technique et de marketing de Chantilly, en Virginie, 96 emplois sur 500 disparaîtront. Et 93 autres sur 500 seront supprimés à l’usine de Petaluma, en Californie, où sont produits des composants pour fibre optique. Le groupe français, qui emploie plus de 130 000 personnes dans le monde, a récemment reconnu que ses ventes de téléphones mobiles avaient ralenti en Europe. Il a néanmoins maintenu ses prévisions de résultats sur le premier trimestre, tablant sur une hausse de 20 % de ses ventes sur la période. Conséquence : l’action Alcatel a plongé de 4,30 %, à 32,3 euros, dès l’ouverture de la Bourse de Paris, mardi. Ce qui porte son recul à plus de 46 % depuis le début de lannée .
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