Douze mille cinq cents emplois supprimés dans le monde. Mille cinq cents en France. Le groupe Alcatel-Lucent, issu de la fusion des deux géants des télécommunications, a annoncé hier, mardi 13 février, lors d’un comité d’entreprise
le nombre de postes qui seraient touchés dans l’Hexagone par sa réorganisation mondiale dont le but est de réaliser des économies de 1,7 milliard d’euros sur trois ans.Les réactions ne se sont pas fait attendre. L’intersyndicale, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO a condamné dans une réaction commune ‘ ces suppressions d’emplois qui vont ramener la France au troisième rang au niveau
des effectifs ‘. Alcatel-Lucent emploie 12 000 personnes en France. L’intersyndicale appelle tous les salariés à débrayer pendant deux heures demain, jeudi 15 février.
Réactions à l’Assemblée nationale
Le ministre délégué à l’Industrie, François Loos, estime pour sa part que ces emplois doivent être maintenus. Lors de la séance des questions orales au Gouvernement, qui s’est tenue hier à l’Assemblée nationale, il a intimé le groupe de
prendre ‘ des décisions adéquates. Et de poursuivre, Il faut qu’Alcatel-Lucent maintienne en France le potentiel scientifique et industriel de ses sites [quatre établissements,
NDLR]. ‘ Une concertation s’est engagée entre le Gouvernement et la direction de l’équipementier.
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