Pour la première fois, les étudiants d’Albi ne seront pas obligés de descendre à Toulouse pour suivre les cours de licence en droit, une fois leur Deug obtenu. La vieille université toulousaine lance une cyberlicence, à partir du 16 octobre 2000. Trente étudiants recevront ainsi une formation juridique sur les nouvelles techno- logies de l’information et de la communication au moyen de ces dernières.
Il s’agissait, pour les initiateurs du projet, à la fois de désenclaver l’université, d’ouvrir les sciences sociales aux nouveaux outils pédagogiques, et de participer à l’effort de la ville d’Albi, qui souhaite devenir un pôle régional high-tech et un relais universitaire.
Des cours par les professeurs de droit de Toulouse
e comité de pilotage, composé de huit personnalités, dont Bernard Belloc, le président de l’université de Toulouse-I sciences sociales, s’est attaché à leur offrir les meilleures conditions. “Pour le moment, nous tenons à ce qu’ils suivent sur un même lieu, pour une meilleure synergie, les cours préparés par les professeurs de droit de Toulouse. Les étudiants auront accès aux cours numérisés au fur et à mesure de l’avancement du programme. Ils progresseront de ce fait au même rythme que leurs homologues de la ville rose”, souligne Yves Duthen, professeur d’informatique et vice-président délégué aux nouvelles technologies de l’université.
Avec en parallèle, des forums de discussion leur permettant des échanges avec le professeur de droit ; des chargés de travaux dirigés pour certains modules et pour la vérification des connaissances. Enfin, avant le début des cours, les étudiants suivront une formation en informatique pour exploiter au mieux les nouveaux outils pédagogiques mis à leur disposition.
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