Présentées il y a plusieurs années, les cartes Eye-Fi débarquent seulement maintenant en France. Extérieurement, rien ne les distingue des autres cartes mémoire au format SDHC. Selon les modèles, elles embarquent de 4 à 8 Go de mémoire flash, et sont toutes de classe 6, ce qui leur assure des débits d’au moins 6 Mo/s en écriture.
C’est à l’intérieur de leur enveloppe que réside la révolution : les cartes Eye-Fi embarquent un adaptateur Wi-Fi. Insérées dans un appareil photo ou un caméscope, elles transforment votre matériel en périphérique Wi-Fi connecté. Ainsi équipé, il pourra transférer vos photos et vos vidéos vers un ordinateur ou un site de partage. A condition, toutefois, d’avoir réglé la question du choix et de l’authentification du point d’accès auparavant, directement sur PC.
Toute une gamme de cartes
Déclinées en plusieurs versions, les cartes Eye-Fi s’adressent à toutes les bourses et les usages. La référence de base, à 59,99 € et dénommée Eye-Fi Connect X2, ne possède que 4 Go de mémoire de classe 6. Elle ne permet que le partage en ligne de photos et de vidéos (25 sites de partages sont proposés) et le transfert vers un ordinateur en Wi-Fi b/g/n.
La carte la plus haut de gamme, Eye-Fi Pro X2, à 129,99 €, embarque quant à elle 8 Go de mémoire classe 6. Elle transfère les photos et les vidéos en Wi-Fi 802.11 b/g/n. Elle se distingue des autres par la prise en charge de toutes les images, même celles au format RAW. C’est également la seule carte capable de réaliser des transferts ad hoc, de l’appareil photo directement vers un PC portable par exemple, sans passer par un routeur ou une box Wi-Fi comme avec les autres modèles. Une fonction utile quand vous êtes en déplacement.
Une mémoire infinie
Si vous êtes en manque d’espace de stockage, toutes les cartes Eye-Fi proposent une fonction appelée Mémoire infinie. En fait, la carte libère la place occupée par vos photos et vidéos à mesure qu’elles sont transférées et stockées en sécurité sur votre ordinateur ou un site de partage.
Qu’en est-il de l’autonomie ?
La grande question posée par ces cartes est l’impact qu’elles ont au niveau de l’autonomie des appareils dans lesquels elles sont insérées. En effet, le Wi-Fi consomme de l’énergie, surtout s’il reste activé en permanence. Nous avons posé la question au constructeur, qui nous a répondu qu’il fallait que l’appareil soit prévu pour fonctionner avec les cartes Eye-Fi pour gérer de manière convenable l’autonomie. La liste des appareils est disponible sur le site du fabricant. D’après la page Web, des milliers d’appareils sont compatibles, alors que seuls une dizaine (aussi bien compacts que reflex) gèrent l’autonomie de manière intelligente. Par exemple, le Nikon D3000 éteint automatiquement le Wi-Fi à la fin du transfert.
Bien entendu, nous vérifierons cette compatibilité dans nos prochains tests, les cartes n’étant vendues qu’à partir du 27 avril en France.
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