Avec l’évolution de son système d’exploitation Unix AIX 5L, IBM offre aux entreprises équipées d’un serveur de sa gamme eServer p670/p690 ou d’un Cluster 1600 la possibilité d’optimiser l’utilisation de leur plate-forme. Pour ce faire, le constructeur introduit la notion de partitionnement logique dynamique (ou LPAR) des ressources du serveur, qui était jusqu’à présent l’apanage de ses solutions mainframe. Il s’agit d’affecter un certain nombre de processeurs, une quantité de RAM, un nombre de connecteurs d’entrées-sorties, voire un espace disque, à des serveurs virtuels (jusqu’à seize serveurs par système en configuration minimale avec un processeur et 250 Mo de RAM) gérés de façon totalement indépendante les uns des autres.
Un partitionnement des ressources dynamique
hacun peut ainsi exécuter une instance du système AIX ou Linux, un même pSeries pouvant ainsi consolider une multitude de serveurs. Ce partitionnement des ressources est à présent dynamique, à chaud, et s’effectue au gré des besoins de l’entreprise. Mieux, l’AIX 5L 5.2 introduit la notion de CUoD (Capacity Upgrade on Demand), ce qui permet d’ajouter de nouveaux processeurs au système, et ce, par paire et toujours à chaud.Par ailleurs, IBM prévoit aussi pour novembre un serveur midframe, baptisé Regatta-M, pour la gamme pSeries avec des processeurs Power4-II. Les prix ne sont pas communiqués.
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