Avant 1998, les équipes de recherche européennes, américaines et japonaises du groupe Air Liquide utilisaient des moyens de communication traditionnels. Trop traditionnels. Ils n’autorisaient pas une communication scientifique de qualité à l’intérieur du groupe. Face à ce constat, il y a deux ans, l’équipe communication de la R&38;D a initié la mise en place d’un intranet dans la division. Le nouveau système ne devait pas seulement renforcer la synergie des équipes de R&38;D, mais également faciliter les transferts de connaissances des chercheurs vers les ingénieurs de terrain et les commerciaux.
Pour concilier ces deux grandes missions, les services offerts sur le portail ont été structurés en deux sous-ensembles. Le premier est destiné au plus grand nombre, alors que le second, confidentiel, est réservé aux chercheurs et uniquement accessible par mot de passe. Sur un plan technique, le portail est interfacé, en arrière-plan, avec des bases Notes, Access et SQL Server. Les services ” ouverts ” couvrent la communication institutionnelle. Ils centralisent également les publications, brochures et autres brevets techniques jusqu’alors difficilement accessibles aux ingénieurs de terrain et commerciaux.
La partie confidentielle du portail, quant à elle, propose deux types d’information aux trois cents chercheurs d’Air Liquide. Chacun d’eux, une fois identifié, se retrouve en fait sur une seule et même page d’accueil, personnalisable, qui propose deux grands ensembles de données. En premier lieu, il trouve des informations de nature purement administrative sur son propre centre de recherche. Mais il accède aussi à d’autres données, partagées, celles-là, par toutes les équipes, et concernant la recherche et le développement proprement dits. Elles sont organisées en plusieurs zones, dont la plus importante contient une présentation des équipes de recherche renseignée directement par celles-ci. Cette partie du site est alimentée par le biais de formulaires XML, conçus de façon à simplifier, à uniformiser et à structurer les présentations. Les différentes équipes remplissent des champs texte prédéfinis sur la description des activités, la composition des groupes de travail, la nature des matériels, les moyens expérimentaux mis en ?”uvre, les outils de documentation, les outils de calcul développés en interne, etc. Tous peuvent ainsi rechercher, au travers de listes, des éléments concernant le matériel, l’expérience ou la connaissance requise pour un projet donné. Objectif ? Eviter d’avoir à réinventer la roue régulièrement. . . Aujourd’hui, cette partie confidentielle de l’intranet R&38;D fonctionne pleinement et semble en phase avec les besoins des chercheurs. Pas moins de six mille connexions ont été comptabilisées dans les trois premiers mois de son existence.
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