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Agora, un nouveau site pour la défense des internautes

Lpic, un groupement initialement dédié à la défense des abonnés d’AOL-NC Numéricâble, étend son champ d’action en créant le site Agora. Les internautes abusés pourront venir s’y épancher et trouver de l’aide.

Le site Agora, ouvert il y a quelques jours, sera officiellement lancé le 1er novembre. Nouveau point de ralliement pour les internautes, le site se déclare soucieux de défendre leurs idées et leurs libertés.Ses domaines de compétences revendiqués concernent les problèmes de commerce en ligne, la protection des données personnelles ou bien encore la gestion des relations et des litiges avec les fournisseurs d’accès.A l’origine de ce projet, les animateurs de la Ligue de protection des internautes câblés par AOL-Numéricâble (Lpic). Nous avions à notre disposition de nombreuses informations que nous ne pouvions pas traiter dans le cadre de la Lpic, uniquement centrée sur AOL. Avec Agora, nous pourrons traiter tous les problèmes rencontrés par les internautes “, déclare Pierre-Jean Duvivier, responsable de la Lpic et l’un des fondateurs d’Agora.

Les voies judiciaires ne sont pas envisagées

Agora compte suivre les traces de la Lpic dans sa  guérilla numérique
 “. Mais il n’est pas envisagé d’utiliser les voies judiciaires pour défendre le droit des internautes.” 
Conduire des affaires devant la justice revient très cher, et je ne pense pas que les associations du Net soient adaptées pour cette mission. Pour ce type d’action, nous comptons davantage travailler en collaboration avec des associations de consommateurs, comme l’UFC-Que choisir
 “, déclare le responsable de la Lpic.Agora compte s’appuyer encore plus sur ses forces vives, ses membres, pour dénoncer les abus, publier des témoignages, donner des conseils juridiques et surtout développer des outils destinés à saffranchir de certaines contraintes.Il est par exemple envisagé de mettre à la disposition des internautes des outils rendant le surf anonyme ; pourront ainsi surfer en toute tranquillité ceux qui considèrent la conservation des données de connexion contraire à leur liberté.

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Coralie Cathelinais