Dans la droite ligne de la tendance constatée la semaine dernière, l’indice composite recule de 1,5 % cette semaine. Cette baisse s’explique, en grande partie, par la convergence de deux évolutions négatives. Tout d’abord, les incertitudes qui pèsent sur les marchés financiers, du fait des mauvaises nouvelles sur la conjoncture mais aussi des révélations régulières sur les risques engendrés par les pratiques comptables opaques de certaines sociétés ; ensuite, le léger fléchissement du nombre d’internautes actifs, après la poussée de la semaine passée. Les chances que ces évolutions s’inversent rapidement paraissent relativement minces, notamment en raison des freins à la reprise de l’activité en France et dans les pays voisins. Les acteurs du net qui vendent directement aux ménages anticipent fréquemment que l’augmentation des ventes ne sera pas un facteur de création de valeur suffisant cette année, sauf pour ceux qui sont déjà engagés de manière efficace dans la gestion de leur capital clients. D’où la nécessité d’agir sur d’autres leviers de création de valeur, notamment en réduisant les coûts de manière durable (amélioration des processus d’achats par exemple) mais aussi en allouant de façon plus efficace le capital. Ce dernier facteur, souvent peu étudié par des entreprises qui ne mesurent pas la valeur créée par chacune de leurs divisions, constitue pourtant un levier de création de valeur très puissant… et particulièrement apprécié des analystes financiers. Les retours d’expérience des entreprises qui ont mis en place ce suivi de la création de valeur sont généralement positifs et appréciés des marchés, en raison non seulement d’une transparence bienvenue mais aussi d’une promesse de rigueur et de rationalité dans les choix dinvestissement, qui doit caractériser également les projets internet.* directeur des études stratégiques, Accenture France
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