Citroën et Polestar vont pouvoir enterrer la hache de guerre. En conséquence, les consommateurs français vont voir leur choix de voiture électrique s’étendre avec l’arrivée imminente de la marque sportive de Volvo dans l’Hexagone. Bloquée depuis 2018 par un différend juridique, la commercialisation de la marque du groupe Geely ne fait désormais plus de doute. Les deux constructeurs sont parvenus à un accord (traduisez : Polestar a versé une somme conséquente à Citroën). Résultat : « les deux parties peuvent désormais utiliser leur marque déposée dans le monde entier ».
La guerre des chevrons n’aura pas lieu
En effet, à l’origine de l’affrontement entre les deux marques, il y a une accusation de plagiat du logo du premier par le second. Lors de sa création en 2017, Polestar ne semble pas avoir été très inspiré pour l’imagination de son écusson. Deux chevrons opposés et l’affaire semblait pliée. Sauf que le constructeur français y a vu une atteinte directe à sa marque et a saisi la justice en conséquence. Celle-ci lui a donné raison, en partie (sauf sur les accusations de contrefaçon), et a bloqué la commercialisation de Polestar en France. La marque sportive de Volvo avait également dû s’acquitter d’une amende de 150 000 euros à l’époque.
En début d’année, la firme du groupe Stellantis avait même menacé de porter l’affaire à l’échelle européenne avec pour conséquence possible l’interdiction du territoire pour la marque sino-suédoise. C’est sans doute ce qui a poussé les dirigeants de Geely à trouver un terrain d’entente avec leurs homologues français. En revanche, ni les modalités, ni le montant de la transaction, qui a permis de mettre fin au feuilleton, n’ont été révélés.
Un concurrent de plus pour Tesla ?
Cet accord intervient quelques semaines après la commercialisation du Polestar 3 en Europe, un modèle critique pour la marque puisqu’il s’agit de son premier SUV électrique. En effet, le reste du catalogue est constitué de berlines dont la notable Polestar 2 qui rencontre un franc succès en Norvège et aux Pays-Bas, où elle prend des parts de marchés à Tesla.
Cette levée d’interdiction n’est donc pas seulement une bonne nouvelle pour Citroën qui récupère un chèque au passage. Elle l’est également pour les consommateurs français qui voient leur choix s’étendre avec notamment des alternatives crédibles à la Model 3 et au Model Y.
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