L’affaire Dieudonné fait couler beaucoup d’encre et entraîne des réactions au plus haut niveau de l’Etat. Ainsi, après le ministre de l’Intérieur, la ministre déléguée à l’Economie numérique, Fleur Pellerin a rappelé aujourd’hui, mardi 31 décembre, qu’il était possible de faire condamner toute personne propageant des propos racistes sur les réseaux sociaux.
« On ne peut plus se réfugier derrière l’anonymat » sur Internet, a déclaré la ministre sur l’antenne d’Europe 1, en expliquant que l’identité d’un auteur d’incitations à la haine raciale ou de propos racistes sur les réseaux sociaux pouvait être exigée par la Justice. « Aujourd’hui, la Justice a les moyens techniques de faire appliquer les décisions et je crois que c’est ce qu’il faut faire, y compris dans le cas de Dieudonné », a ajouté Fleur Pellerin. Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire pour « incitation à la haine raciale » après les déclarations de Dieudonné visant un journaliste de France Inter lors d’un spectacle à Paris. « Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage », a déclaré l’humoriste controversé sur scène.
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a de nouveau dénoncé mardi les propos de Dieudonné, qu’il a qualifié de « petit entrepreneur de la haine », et averti ses partisans qu’ils soutenaient un « raciste et un antisémite » possédé par « la haine du Juif ».
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