Après une longue période de vaches maigres, la
SSLL Alcôve tente de se refaire une santé en misant notamment sur la commercialisation de solutions packagées. Ainsi, la société vient de mettre en boîte un cocktail de logiciels
libres pour proposer aux PME une solution de filtrage clés en main.Les ingrédients n’ont pas été choisis au hasard puisque Adytone rassemble des composants couramment associés par les férus d’open source pour bâtir leur propre système de filtrage : SpamAssassin
pour l’anti-pourriel, ClamAV pour l’antivirus (mails et Web), Postfix (ou Exim) pour le transport des mails, et Squid pour le proxy.
Des règles durcies
‘ Ces composants sont assez hétérogènes, souligne Benjamin Drieu, responsable technique d’Alcôve. Nous avons rationalisé l’ensemble, préconfiguré et durci certaines règles, en
particulier celles concernant l’antipourriel. ‘ Les filtres bayésiens de Spam-Assassin ont notamment été pré-remplis afin d’accélérer l’apprentissage de l’outil.Réputé pour son efficacité, ClamAV est, quant à lui, parfois taxé de lenteur. Celle-ci peut être ressentie, par exemple, lors d’une navigation web : un défaut jugé minime par la SSLL, compte tenu des qualités du
logiciel.En revanche, Alcôve ne s’est pas évertuée à développer une interface d’administration centrale, le but étant de livrer du Plug and Play ; la SSLL se charge des mises à jour (base antivirale et logiciels) à distance.
Installée sur un serveur xSeries ou sur un Mini-ITX, Adytone se place en DMZ. Le filtrage est effectué au niveau applicatif, un coupe-feu réseau reste donc indispensable.
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