Francis Lorentz, président de l’Idate, l’Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe, est ferme : “Le haut débit, oui . Mais pour qui ? Pourquoi ? Et à quel prix ? Convaincre les 100 000 premiers foyers est aisé. Toute la difficulté est de séduire le grand public et d’en faire un marché de masse. Or, sans volume, les investissements réalisés dans les infrastructures ne seront pas couverts”. Ce discours ancré dans la réalité économique a été approuvé par l’ensemble des acteurs du marché lors des 23e journées de l’Idate, désormais à Montpellier en novembre dernier.Par ailleurs, une enquête menée par cet institut sur les marchés européens du haut débit révèle que l’ADSL est la technologie la plus utilisée sur ce continent. Sur les 7 millions d’abonnés européens aux réseaux hauts débits, cinq millions utilisent l’ADSL. L’étude démontre également que ces abonnés (câble et ADSL), constituent de gros consommateurs d’Internet, ceux pour qui la vitesse de connexion se révèle primordiale. Afin de séduire le grand public pour qui la vitesse est secondaire, les fournisseurs devront utiliser dautres arguments tels que des prix plus attrayants accompagnés de nouveaux services ?” multimédia, vidéo à la demande ou téléphonie. Des offres qui ne sont pas encore disponibles sur le marché.
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