” Je ne sais pas si France Télécom va dans la bonne direction. Tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que cette proposition constitue une démarche que nous allons accompagner “, déclare ainsi François Vivier, porte-parole de l’Association des opérateurs de services de télécommunication (AOST). ” Le volet revente semble avoir été amélioré, mais pour nous, le seule partie qui nous intéresse véritablement, c’est celle concernant ATM “, poursuit-il. L’AOST devrait essayer de rencontrer sous peu l’opérateur historique, afin de se faire expliquer les détails du document.” Il y a une expression anglaise qui dit : “Le diable est dans les détails” “, assène-t-on chez MCI WorldCom. L’opérateur américain affirme, lui aussi, étudier le dossier, même s’il ne sait pas encore s’il sera utilisable en l’état. ” FT a pris en compte quelques-une de nos demandes. Nous pouvons ainsi récupérer le trafic à nos points d’interconnexion, ce qui nous permettra de rentabiliser nos investissements dans la boucle locale. “
Les premiers points dénoncés par les nouveaux entrants
Tout n’est pas rose cependant. MCI considère en effet que cette offre ne correspond toujours pas à l’option 3 (contrôle du matériel et du flux). “Sans contrôle du flux, nous ne pourrons pas proposer des services innovants comme la voix sur IP “, se plaint la société. Autre reproche : les propositions seraient encore trop orientée FAI (Fournisseur d’accès à Internet). “France Télécom nous accorde une petite ristourne en fonction du volume Netissimo commercialisé au détail, mais la baisse est en moyenne de 2 %.”Chez la filiale française de Colt, on se montre satisfait de la démarche de France Télécom. La société considère pourtant que seul Turbo DSL est attrayant :“Connect IP et ATM ne nous permettent pas de contrôler les flux. Cest pourquoi nous considérons que ce sont des offres grand public.”Les prix affichés par France Télécom déçoivent également cet opérateur alternatif.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.