Nouveau coup de théâtre sur le marché de l’ADSL. Après Free, 9Telecom annonce à son tour une offre d’accès à prix plancher. L’opérateur s’attaque cette fois au très haut débit, avec un forfait de 1 Mbit/s pour 39,90 euros par mois.Pour les abonnés à l’offre de téléphonie de 9Telecom, le tarif tombe même à 37,90 euros. Deux fois moins cher que Wanadoo ! A ce prix, l’offre de 9Telecom se révèle même plus intéressante que celle de Free, certes 25 % mois chère (30 euros), mais limitée à 512 kbit/s.
1 Mbit/s à 29,90 euros pendant trois mois
La filiale du groupe LDCom réserve aussi quelques bonnes surprises à ses clients. Pour les abonnements souscrits avant le 31 décembre 2002, les trois premiers mois seront facturés 29,90 euros, et les frais d’accès seront gratuits (au lieu de 64 euros). Un rabais de 50 % est également accordé sur le modem (ECI Telecom ou Comtrend), vendu 50 euros au lieu de 100.Enfin, le FAI n’impose aucun engagement de durée et les frais de résiliation de 99 euros s’appliquent uniquement la première année. Le forfait sera commercialisé à partir du 24 octobre, par l’intermédiaire du site Web de 9Telecom.
Une offre réservée à certains abonnés
Malheureusement, tous les internautes ne pourront pas profiter de cette offre, pour l’instant réservée aux habitants de Paris, Lyon, Marseille, des Hauts-de-Seine et en partie de Nice.Sur ces zones, 9Telecom s’appuie sur le réseau de LDCom, sa maison mère. Dans le cadre du dégroupage total (option 1), l’opérateur a déployé ses propres équipements télécoms afin de s’affranchir des services de France Telecom.Sur le reste du territoire, là où l’opérateur est contraint d’acheter ses accès à France Telecom, le débit tombe à 512 kbit/s, et le prix du forfait reste inchangé (39,90 euros/mois). C’est moins bien que Free, mais c’est mieux que les forfaits à près de 45 euros des ténors du marché.
Pas de 512 kbit/s à prix plancher
9Telecom n’envisage pas de commercialiser un forfait à 512 kbit/s sur les zones dégroupées. “Le prix est très faiblement dépendant du débit. Autrement dit, notre offre à 512 kbit/s serait à peine moins chère que celle à 1 Mbit/s “, confie Marc Couraud, directeur des systèmes d’information et support de LDCom.L’opérateur annonce en revanche d’importants efforts financiers pour accélérer le déploiement de son réseau. Les villes de Bordeaux et Strasbourg seront couvertes en novembre. Suivront les départements du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis à la fin de lannée.En revanche, il y a de fortes chances pour que les zones rurales, moins rentables pour les opérateurs, ne bénéficient pas avant longtemps de ces offres à prix plancher.
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