Sur les quatorze aéroports parisiens qui sont de son ressort, ADP Télécom se présente comme un opérateur à part entière. “Notre structure, explique Dominique Valentiny, directrice générale, est devenue, en 2001, une filiale à 100 % des Aéroports de Paris (ADP).” Titulaire des licences d’opérateurs d’infrastructures et de services pour l’Île-de-France, ADP Télécom mise sur le développement de ses offres existantes pour sa zone de chalandise historique, et sur la desserte de zones à proximité immédiate de ce périmètre.En 2001, la filiale a réalisé un chiffre d’affaires de 51 millions d’euros, reflet de ses activités d’opérateur, d’ingénieriste et d’installateur de câblage et de PABX. Son infrastructure, proche de celle d’un opérateur historique, comprend deux centraux publics – un EWSD, de Siemens, à Orly ; et un 1 000 E 10, d’Alcatel, à Roissy – formant un réseau dorsal ATM-SDH. La superposition, sur cette infrastructure, d’un réseau dorsal IP est à l’étude.
Une migration vers Tetra
Mais, c’est dans le domaine des réseaux radio quADP Télécom se développe. Le réseau radio à ressources partagées qui couvre les aéroports migre vers la technologie numérique Tetra (équipements Nokia). La filiale a déployé sur Roissy 2, pour Air France, des réseaux radio 802.11b, de façon à améliorer le suivi des bagages et celui des passagers jusque sous les avions.
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