Selon IDC, les antivirus ont généré 54,6 % des revenus du marché des outils de sécurité en 1999 et devraient encore représenter 46,9 % en 2003. Loin devant les coupe-feu et les VPN, ces produits constituent une véritable menace qui s’attaque aux particuliers et aux entreprises.La messagerie reste la cible privilégiée des virus, qui s’introduisent ainsi dans l’entreprise, causant des dégâts considérables, voire l’arrêt total de l’activité comme cela a été le cas avec I Love You ou Melissa. La consultation de pages sur le Web peut déclencher des scripts qui permettent aux virus de s’introduire dans un ordinateur, puis d’infecter le reste de l’entreprise. “Il suffisait que l’un d’entre nous attrape un virus pour que toute la société soit infectée dans l’heure qui suivait”
(Content Vectoring Protocol) qui normalise leur communication.
OUTLOOK, CIBLE DES MACROVIRUS
Découvert le 1er décembre dernier, le virus Creative (référence à une animation Shockwave) s’est propagé par le biais d’Outlook ou d’Outlook Express. Principales cibles de ces attaques, les clients de messagerie de Microsoft sont victimes de leurs enrichissements : en recourant à Word ou au HTML pour éditer le message, ils rendent possible l’exécution de macrovirus. Simple, la parade consiste à n’utiliser ces clients de messagerie qu’en mode texte, ce qui limite considérablement les risques d’attaque virale. Il appartient donc au responsable de la sécurité d’imposer cette mesure en paramétrant le serveur de messagerie en conséquence et en sensibilisant par ailleurs ses utilisateurs aux risques que peut comporter un virus.
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