Après
l’arrivée inattendue de Verity en avril dernier, c’est au tour du géant californien de se positionner face au W4 ou autre Staffware. Il est vrai qu’avec
l’arrivée des architectures orientées services le marché du workflow s’annonce très lucratif : ‘ LiveCycle Workflow est l’élément qui manquait à notre offre, explique Frédéric Massy,
responsable marketing des solutions d’entreprise d’Adobe Europe. Nous avions tous les éléments permettant de créer, de sécuriser et de publier des formulaires, nous disposons désormais du moyen de les faire
circuler. ‘La démarche était étudiée depuis longtemps, mais Adobe a eu du mal à se décider sur le choix de la plate-forme technique. Déjà propriétaire d’Accelio (ex-Jetform), éditeur d’un workflow documentaire destiné aux
environnements Windows, Adobe a finalement opté pour le moteur Java de l’américain Q-Link acquis l’année dernière.
Un outil préparamétré
Conçu pour fonctionner avec WebSphere, WebLogic ou JBoss, LiveCycle Workflow est livré avec une vingtaine de services techniques prédéveloppés. Adobe a prévu un composant d’envoi de mails, de routage de tâches et
d’intégration du workflow avec une base de données. Un outil de développement compatible Eclipse est livré pour créer ses propres services.L’éditeur a également développé une interface
Soap permettant à LiveCycle Workflow d’être appelé sous forme de service Web ou de communiquer par ce biais avec des applications compatibles XML. La solution comporte encore
un module de
BAM
(Business Activity Monitoring) pour afficher dynamiquement des tableaux de bord présentant l’activité du système.Les écrans utilisateurs se composent soit de pages HTML, soit de formulaires PDF. Ceux-ci bénéficient d’une totale intégration avec les autres éléments de la gamme serveur Adobe (signature électronique, chiffrement…), si
ceux-ci sont installés dans l’entreprise.
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