Ce n’est même plus à demi-mots que l’on évoque chez Adobe l’obsolescence de PageMaker. Avec un moteur de mise en page âgé de plus de dix ans, les développeurs de plug-in ont fini par délaisser le logiciel de PAO
(publication assisté par ordinateur), aux profit du dernier né d’Abode, InDesign.De fait, PageMaker ne séduit plus qu’un quarteron d’inconditionnels, un dernier carré qui représente tout de même 30 000 licences diffusées en France. Un chiffre non négligeable, surtout pour Adobe qui renouait enfin avec la
croissance en 2003.
Un peu de PageMaker dans InDesign
Afin de tourner la page sans casse, Adobe vient de dévoiler une déclinaison spécifique d’InDesign CS : la ‘ PageMaker Edition ‘. Déjà en vente aux Etats-Unis, le logiciel sera
disponible en version française dans le courant du premier trimestre. L’opération est commerciale, avec des prix spécialement étudiés pour aider les entreprises à franchir le pas – 499 euros pour cette PageMaker Edition contre
1129 euros pour un Adobe InDesign CS standard mais pas seulement.Adobe a cherché à recréer l’environnement de travail de PageMaker au c?”ur d’InDesign dans ses versions Windows et Macintosh. Fenêtre de lancement, palette de contrôle reprennent ainsi le look and feel de
PageMaker. Le mode éditeur permettant la saisie de texte au sein même de l’outil de mise en page fait son apparition dans InDesign. Apparaît aussi un outil position qui fonctionne tel l’outil massicot d’InDesign ainsi qu’une édition spéciale
d’InBooklet, le logiciel d’imposition édité par Alap.Pour séduire la population des utilisateurs de PageMaker en entreprise, la plus importante aujourd’hui en quantité, plus de 80 modèles de pages sont proposés avec le logiciel. Enfin, Adobe InDesign CS PageMaker Edition est livré
avec des CD dautoformation pour aider les férus de PageMaker à rester fidèles à Adobe et ne pas aller voir ailleurs.
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