Hier en perte de vitesse, aujourd’hui en hausse au baromètre des informaticiens. D’année en année, la cote d’amour pour le secteur public est en dents de scie. Tour à tour, c’est soit le niveau de salaire ou les perspectives de carrière qui sont mal perçus, soit l’intérêt du travail ou la pérennité de ces administrations qui sont mis en avant. C’est donc sur ces critères que se joue le classement. Cette année, le secteur public local emporte la palme, devant les administrations centrale (ministères) et hospitalière. D’abord, les conseils généraux et régionaux, qui sont, haut la main, les administrations où l’on trouve la meilleure qualité de vie. Ensuite, les mairies de grandes villes, où la variété des projets informatiques semble séduire les informaticiens.La note moyenne de la DGA (Délégation générale pour l’armement) reste un mystère, puisqu’elle est en tête sur la majorité des critères. Mais l’écart type des notes particulières et la pondération attribuée par chaque informaticien placent en cinquième position cette direction du ministère de la Défense. Surprenant mais exact, puisque les calculs ont été vérifiés trois fois par l’Ifop. À noter que le vainqueur de l’an dernier, la Banque de France, figure maintenant dans le secteur bancaire.
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