Les interfaces des routeurs sont assez disparates. S’il est possible de configurer ces modèles par Telnet, il n’en va pas de même avec les ports console ou l’interface web. Ainsi, le Vanguard 60 dispose bien d’un port console, mais Motorola a réservé son utilisation à ses ingénieurs, alors que le gestionnaire n’a pas la possibilité de l’employer ! 3Com fait purement et simplement l’impasse sur cette interface. Les modèles de ZyXEL et de Nortel utilisent des logiciels propriétaires, et ne peuvent être configurés par l’intermédiaire d’un navigateur. Enfin, pour le Pocket Multicom de Lightning, l’opération est possible, mais tout se déroule de la même manière qu’avec le logiciel EditConfig qui est fourni. Dans les deux cas, le fichier est édité, modifié en mode texte par l’administrateur et rechargé dans le routeur. L’interface web du modèle de Motorola est en revanche complète et agréable à utiliser.
Autre point à prendre en considération : les fonctions d’analyse et de statistiques. Elles permettent de contrôler le flux des données, d’appliquer un filtrage des paquets entrants et sortants, de gérer les interfaces et les ports ou encore d’évaluer les taux d’erreurs, etc. Motorola ne propose rien sur ce point. Une version ultérieure du firmware devrait y remédier. Les modèles de Nortel et de 3Com n’en offrent qu’une panoplie restreinte. Le Netgear RT328 n’offre pas de statistiques sur le type de trafic (Telnet, FTP, etc. ). L’OfficeConnect se borne, quant à lui, à fournir des statistiques par interface (Ethernet, RNIS). Deux routeurs se démarquent : le Prestige 202 S/T de ZyXEL et le Pocket Multicom de Lightning
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