Il y a cinq ans, l’administrateur réseaux recevait des cartons, déballait des ordinateurs, installait les postes de travail, ouvrait les comptes… Sa mission se bornait à déployer les postes de travail, à assurer un support de premier niveau vis-à-vis des utilisateurs et à effectuer quelques tâches liées à la sécurité. Il lui fallait en outre assurer un fonctionnement optimal des serveurs de l’entreprise.Internet a ouvert le réseau de l’entreprise vers l’extérieur. “Se posent alors des problèmes d’architecture, commente Didier Lieven, Webservices Manager chez La Redoute. Avant, nous étions sur des schémas de type mainframe, l’architecture était en place et on n’y touchait plus. Aujourd’hui, nous investissons afin d’obtenir une qualité de service suffisante. Or, l’évolution des technologies est si rapide qu’il faut reconsidérer les architectures. Typiquement, internet a commencé avec un PC. Aujourd’hui, il y a des machines en front et back office, des répartiteurs, des serveurs de cache et des appliances SSL.“La problématique semble évidente quand internet mêle des activités en ligne aux activités fondamentales d’une entreprise, mais elle reste également de mise dans des entreprises plus traditionnelles, comme chez Renault Automation. Michel Dufour, responsable des systèmes d’information sur l’établissement d’Évry, a pourtant pris ses dispositions : “Internet est géré comme un deuxième réseau sécurisé. Il pose un problème d’architecture quand vous êtes reliés par des liaisons spécialisées à d’autres sites ou d’autres entreprises : le risque, viral en particulier, peut venir d’elles et non pas d’internet.”Non contents de devoir gérer les utilisateurs internet au sein de l’entreprise, les administrateurs doivent en outre prendre en charge de plus en plus de salariés nomades. Cette problématique rejoint alors celle de la sécurité de l’entreprise et demande aux administrateurs de très bonnes connaissances dans ce domaine.
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