La phase d’enthousiasme inconsidéré vis-à-vis d’internet étant terminée, les entreprises doivent maintenant reprendre leur souffle et réfléchir à ce qu’elles peuvent attendre de la nouvelle économie, notamment en terme de stratégie de communication. Tel est le propos de Jean-François Variot dans La marque post publicitaire. Pour lui, il ne s’agit pas de reprendre à zéro le marketing et la communication. Loin de là. Internet n’annihile pas les concepts passés, il les transforme.Tout chef d’entreprise, qui défend sa marque par le biais du net, doit garder en mémoire qua-tre choses importantes : premièrement, l’internaute, même motivé, n’a qu’un temps limité à passer sur la toile ; deuxièmement, l’audience du net, certes en croissance rapide ?” sa diffusion en tant que média va deux fois plus vite que celle du téléphone en son temps ?”, reste limitée (sept millions d’internautes en France en 2000) et cela pour quelque temps encore vraisemblablement ; troisièmement, toute information mise sur internet peut rapidement être vérifiée, notamment dans le cadre des chats et des discussions qui ne cessent de s’y dérouler ; enfin, la diversité des services et la personnalisation des produits liés à la nouvelle économie font de la notoriété de marque un enjeu fondamental qui doit être défendu âprement dans la communication de la firme.Dès lors, de même que la pub audiovisuelle a pris la place de la réclame de naguère, de même l’auteur propose l’émergence en lieu et place de la pub de schémas directeurs ” médiactifs ” tenant compte de la réalité du net. Une approche intéressante par un spécialiste de la communication et du marketing.
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