Le Réseau des réseaux passant de l’internet global aux internet locaux, un nouveau marché s’ouvre, celui de la géolocalisation. Info-Split, Digital Envoy, Quova, autant de sociétés dont l’activité consiste à localiser la connexion d’un utilisateur qui se verra en retour proposer des produits plus proches de ses préoccupations.Ces entreprises ont constitué de vastes bases de données d’adresses IP, corrélées à des adresses géographiques. À chaque connexion, ces bases sont interrogées de façon à détecter l’origine de l’internaute. Un principe de base auxquels les éditeurs ajoutent leurs propres technologiques, mais qui n’offre pas, hélas, une fiabilité à toute épreuve. Citons l’exem-ple d’AOL qui centralise ses adresses IP, la plupart des abonnés du fournisseur d’accès étant encore considérés comme originaires de l’État de Virginie.
La publicité en ligne, première intéressée
Les spécialistes de la publicité en ligne, comme Engage ou 24/7Media, font partie des premiers clients. Avec cette technologie, un internaute marseillais ne devrait plus voir s’afficher une bannière vantant les mérites d’un fleuriste en ligne ne livrant qu’aux États-Unis ou à Paris. Mais l’avenir de la géolocalisation pourrait bien résider dans la régulation du web : droits de retransmission télé ou radio commercialisés par pays, objets interdits à la vente dans certaines nations, etc.Vendue sous la forme d’un logiciel installé sur le serveur de l’entreprise, l’offre One To One d’InfoSplit coûte 14 000 ? (12 000 $), auxquels s’ajoute un abonnement mensuel de 2 340 ? (2 000 $). En mode ASP, compter 2,34 ? (2 $) les 1 000 requêtes.
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