Le moins que l’on puisse
dire est que côté design, l’équipe de Dell a mis le paquet. Tout en
métal usiné, en finition noire ou blanche -pardon «onyx» ou «perle»,
c’est plus chic-, il n’a à priori pas grand-chose à envier aux
portables de la marque à la pomme. Ecran 13,4
pouces recouvert d’une plaque de verre, clavier rétroéclairé…
l’objet laisse rêveur et semble, sur les photos, mériter son
positionnement luxe, déjà bien marqué par son prix: 1900 ou 2600
euros. Ouch…
A quoi a-t-on droit dans la configuration la plus élevée?
A un processeur Core 2 basse consommation d’Intel, à un composant
graphique X4500 HD, à trois ports USB (dont un hybride e-SATA), à un disque
SSD de 128 Go et à un joli écran. On y ajoute le design et un clavier
rétroéclairé et ça y est, on est à 2600 euros. Oui, vous l’avez dit,
ça fait cher le portable -mais c’est normal, c’est du luxe…- et il
ne faudra pas trop regarder les performances pures de la machine (mais
là n’est pas l’objectif). Soulignons que Dell n’a pas réitéré sa faute
de goût du dernier XPS One 24 et intègre non seulement Vista 64 bits
mais aussi ses 4 Go de DDR 3: c’est plutôt bien.
Regardons la machine de plus près et comparons avec ce que nous
connaissons déjà: le MacBook Air. D’un coup d’œil on s’aperçoit que
les machines de Dell sont toutes les deux plus chères que celles
d’Apple (de 100 et 300 euros) pour des spécifications assez proches en
termes de performances. L’avantage est sans conteste à Apple en matière
de partie graphique avec une Geforce 9400 M et à Dell quant aux
entrées/sorties avec trois ports USB, un display port et un e-SATA (contre un
pauvre USB et une sortie écran pour Apple).
En matière de mobilité,
l’Adamo a pour lui l’emplacement 3G+ mais souffre d’un défaut: il pèse
500 grammes de plus que son concurrent (environ 30% de plus). Soyons
clair, pour un ultraportable, c’est un peu dommage. Espérons que cela
lui garantisse une meilleure robustesse.
Le clavier est un élément intrigant: rétroéclairé, il offre un
design unique avec ses touches incurvées au centre. Nous ne pouvons
nous prononcer quant à la pertinence du dispositif, mais cela va à
l’encontre de la mouvance actuelle qui est d’écarter les touches afin
de limiter les fautes de frappe. On verra ça pendant le test.
L’Adamo est d’ores et déjà disponible sur le
site de Dell. Mais que penser d’une telle machine? Que c’est sans
doute un élément de fierté pour le constructeur: après des années 1990-2000 sous
le signe de la «boîte de pizza», Dell met le paquet depuis deux ans pour
améliorer le design de ses machines grand public -rappelez-vous le XPS
1330 ou encore le XPS One.
L’Adamo est le flambeau que Dell souhaite
hisser en haut de sa gamme et il est tout à fait louable que la marque
américaine mette l’accent sur le design, élément de plus en plus
décisif sur le marché de l’électronique grand public. Mais l’Adamo
nous semble vraiment cher par rapport aux prestations que nous lui
prêtons.
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