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Activités Internet: filialiser ou intégrer

Face à Internet, les grandes entreprises ont deux grands types d’approches: la filialisation ou l’intégration des activités Internet.

Internet déroute la Bourse, tout en influençant l’organisation interne des entreprises. “C’est une technologie disruptive, affirme Julien Lévy, professeur à l’ESCP-EAP(*). Elle remet en cause les positions de pouvoir et les structurations de l’entreprise.” Premières touchées, les grandes entreprises. Elles ne se rendent d’ailleurs pas forcément compte de la nécessité de reconcevoir leurs métiers, et surtout leurs façons de travailler.
Ainsi voit-on émerger deux grands types d’approches vis-à-vis des activités Internet : la filialisation et l’intégration des activités Internet. Ainsi, V. Net (pour Vivendi net), filiale commune de Vivendi et de Canal+, constituée depuis le 1er janvier, se veut une structure réactive. Grands principes, dérivés de l’esprit start up : une trentaine de personnes ” têtes de réseau “, peu de niveaux hiérarchiques et une grande autonomie. Ce type d’organisation rend difficiles les synergies et les transferts (technologiques, de compétences, de savoir, etc. ).
Alternative à la filialisation : l’intégration. Elle concerne davantage les groupes traditionnels, qui restent dans leur métier d’origine. Mais cela pose le problème d’une adaptation de toute l’entreprise et de sa réactivité face au marché. Et à Julien Lévy de conclure : “Peut-être que, à terme, les deux types de structures se retrouveront…”

(*) Ecole supérieure de commerce de Paris-Ecole européenne de management ; lors d’une conférence, avril 2000.

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PBi