Difficile de faire plus complet. Avec Acrobat Reader 7, Adobe a fait de son logiciel de création de formulaires PDF un véritable couteau suisse de l’édition électronique. Nous avons testé la version Professional, pourvue de
l’ensemble des fonctions proposées, sur une machine équipée d’un processeur Pentium 4 et de 1 Go de mémoire vive.
Mise en ?”uvre : un logiciel gourmand en mémoire
L’installation se déroule sans problème. Acrobat impose cependant une résolution d’écran minimale de 1024 x 768 ppp pour visualiser l’ensemble du plan de travail. Une fois tous les éléments installés, le logiciel
occupe un gigaoctet sur le disque dur. L’interface de l’outil d’Adobe change peu, même si elle a été légèrement remaniée pour adopter une ergonomie proche des logiciels de Microsoft.Comme Internet Explorer, Acrobat possède maintenant son volet ‘ Historique ‘, avec une nouvelle fenêtre verticale, présentant les derniers documents manipulés ou l’arborescence des PDF sur le disque dur. Les
traditionnelles macros, servant à générer des fichiers PDF depuis une application, apparaissent toujours automatiquement sur les barres d’outils des logiciels Office, même si, dans notre cas, la suite Office 2003 a été installée après
Acrobat 7.
Fonctionnement : des documents PDF dynamiques
Entre autres nouveautés, Outlook dispose désormais de sa propre macrocommande. Celle?”ci place une partie ou la totalité d’une boîte de réception dans un document PDF. Un système de signets permet de classer les e?”mails
par date, auteur et sujet. La pièce jointe demeure accessible et s’ouvre à l’aide de son application d’origine si celle?”ci est installée sur le disque.Autre actualisation, la macro pour AutoCAD, le logiciel de CAO d’Autodesk, s’est enrichie de plusieurs fonctions. Nous l’avons testée avec un plan d’immeuble réalisé avec AutoCAD 2004, installé sur la machine de test. Acrobat a
non seulement récupéré l’intégralité des calques du graphique, comme c’était le cas auparavant, mais aussi les propriétés des différents objets (cotes, dénominations, nomenclatures…).Un dispositif de mapping laisse l’utilisateur libre de changer l’intitulé des différentes couches du schéma. Notre calque 007ngf est ainsi devenu ‘ plan du septième étage ‘ après une
simple modification dans une boîte de dialogue. Nous avons ensuite visualisé le fichier avec Acrobat Reader 7. Celui?”ci s’enrichit d’outils de mesure pour calculer la longueur, la largeur et la surface de chaque objet du diagramme.
Nous avons même pu annoter le schéma, y ajouter des dessins (polygones, nuages, cercles…) et réimporter tous ceux?”ci dans le plan original d’AutoCAD.
Notre avis : une circulation de documents exhaustive
Acrobat 7 introduit un mécanisme d’export de documents papier en XML depuis les options d’OCR du logiciel. Notre police d’assurance test a été parfaitement exportée, après les corrections de mots mal identifiés. Ouvert dans
XMLSpy, l’éditeur XML d’Altova, le texte était parfaitement formaté. Acrobat s’appuie pour cela sur une DTD type, difficile cependant à personnaliser. Il nous a d’ailleurs été impossible de la trouver dans les multiples répertoires d’installation du
logiciel. Contacté, Adobe a indiqué que si les changements étaient possibles, ils risquaient de provoquer l’instabilité générale de l’outil. En résumé, les fonctions d’Acrobat 7 couvrent la majorité des cas de figure liés à la création et à la
circulation des documents dans l’entreprise.Ses fonctions de sécurité, que nous n’avons malheureusement pas pu tester, sont très complètes et prévoient la diffusion vers l’extérieur, avec des options de révocation granulométriques du document. Son faible prix constitue un
atout de plus.
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