On savait déjà que faire ses courses via internet épargne des heures fastidieuses passées dans les allées des grandes surfaces. Mais selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), c’est également un fameux
gain pour l’environnement en général.En effet, selon une étude réalisée par cette institution gouvernementale, la production, le transport et la vente d’un simple yaourt dans un hypermarché nécessitent la consommation de 150 gep (grammes équivalents pétrole).Une facture énergétique qui descend à 140 gep dans un supermarché, et à 130 gep dans un magasin de proximité. Tandis que le même yaourt vendu par le site d’un commerçant en ligne se contentera de consommer 80 gep. Soit
pas loin de la moitié de celui disponible dans les vitrines d’un hyper !Voilà un score qui devrait fortement inciter à recourir davantage au commerce électronique, en ces temps où le prix du baril semble décidé à grimper tous les jours. Après le retour sur investissement des équipements informatiques, il
serait ainsi possible de définir un nouvel indicateur, qui qualifierait leur contribution à la protection de notre environnement.Cette donnée constituerait un sérieux argument en faveur des DSI, désireux de toujours mieux défendre le montant de leurs investissements technologiques auprès de leur direction générale.Après la fluidité des échanges, la sécurité et la maîtrise des coûts, l’écologie pourrait se révéler demain le nouvel allié des informaticiens.* Grand reporter à 01 Informatique
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