Après l’espionnage par les services secrets, une nouvelle affaire met en lumière la surveillance commerciale des données personnelles. Et cette fois, c’est LinkedIn qui est au centre de la polémique.
Le réseau social est accusé d’épier les comptes mails de ses abonnés pour piocher dans leur contact et envoyer des informations commerciales ciblées sans autorisation préalable. Paul Perkins, Pennie Sempell, Ann Brandwein, et Erin Eggers ont monté une class action pour dénoncer ce qui est un abus si cette accusation est confirmée, d’autant qu’elle est particulièrement grave.
La réponse de LinkedIn a été plutôt rapide. Sur son blog, le réseau nie en bloc ces accusations qu’il qualifie de désinformation. « Nous n’accédons pas à votre compte sans votre permission. […] Ces allégations sont sans fondement », assure Blake Lawit, porte-parole de LinkedIn.
Le responsable explique aussi que l’entreprise n’a « jamais envoyé de message ou d’invitation en votre nom » en précisant « sauf si vous nous avez donné la permission de le faire. »
S’agit-il d’un point qui, dans les conditions d’utilisations, mérite d’être précisé ou mieux mis en valeur ou d’une réelle volonté de s’introduire en douce chez les clients pour leur chiper des données ? Désormais, ce sera à la justice de trancher.
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