Les géants de l’Internet cherchent à se débarrasser de cette image de « collabo » qui leur colle à la peau depuis les révélations d’Edward Snowden. L’un des moyens qu’ils ont trouvé est le lobbying politique pour la liberté d’expression et la protection des données personnelles.
Dernier exemple en date : une coalition pour plus de transparence sur internet, réunissant notamment Google, Facebook, Microsoft et Yahoo!, a appelé jeudi les gouvernements de 21 pays à rendre publiques les demandes de surveillance de citoyens qu’ils reçoivent de leurs services de renseignement.
La « Global Network Initiative » exhorte les gouvernements des pays interpellés, dont les Etats-Unis et la France, à « publier les demandes de surveillance électronique et à autoriser les sociétés sollicitées pour ce faire à régulièrement divulguer les requêtes émanant des forces de l’ordre et des services de
renseignement ».
Les groupes technologiques américains sont sous pression après les révélations sur le programme américain de surveillance Prism, par lequel l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a obtenu d’eux des milliers de données numériques concernant des utilisateurs d’internet. Les sociétés internet assurent ne divulguer des informations qu’en réponse à des injonctions formelles de tribunaux, se défendant de toute complaisance avec les autorités américaines.
La semaine dernière, Google, Yahoo! et Facebook avaient déposé des requêtes en justice pour pouvoir en dire davantage sur les demandes de renseignements qu’ils reçoivent de l’administration américaine. Parmi les 21 pays auxquels la Global Network Initiative a écrit figurent notamment la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada ou encore l’Allemagne.
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Prism : premières plaintes françaises visant Google, Yahoo!, Apple,…, le 11/07/2013
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