Les partenaires sociaux nont pas chômé pendant les fêtes. Après des mois de négociations, ils sont parvenus à un accord sur la formation professionnelle avec la fédération Syntec-CICF (métiers de l’informatique, du conseil, de
l’ingénierie, etc.) le 27 décembre dernier.
Bétor Pub, le syndicat CFDT de la nouvelle économie. ‘ Par exemple, il détaille les “publics prioritaires”, qui bénéficient des bilans de compétences ou des périodes de
professionnalisation. ‘ C’est le cas des populations les plus fragilisées. Tels les salariés de plus de 40 ans ou les professionnels restés en intercontrat plus de six mois.
L’entretien professionnel rendu obligatoire
Une des mesures phares : l’entretien professionnel. ‘ Dans cette branche, beaucoup d’entreprises recouraient traditionnellement à ces méthodes, assure Alain
Donzeau, président de la commission sociale de la branche Syntec-CICF. Mais l’accord va plus loin : l’entretien professionnel devient obligatoire au moins tous les deux ans. Chaque salarié est alors coresponsable de son
évolution de carrière. ‘ Pour les collaborateurs, ce rendez-vous est l’occasion de planifier les formations.Les conclusions de l’entretien sont partagées entre le salarié et les managers. En cas de désaccord, ils peuvent exprimer leur point de vue. Le comité d’entreprise est alors informé des formations définies à l’issue
de l’entretien, pour s’assurer qu’elles sont bien prises en compte dans le plan de formation.
La formation, un droit individuel
Autre grande avancée : le
DIF (droit individuel à la formation). Depuis ce 1er janvier, les salariés peuvent bénéficier de 20 heures de formation par an, cumulables sur six ans.
Ils doivent, avec leur employeur, choisir la meilleure formation.En janvier, une campagne de sensibilisation à ces nouvelles dispositions légales menée par Syntec-CICF pourrait inciter les entreprises à accélérer leur mise en application.
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