Quand Egg avait annoncé la fermeture prochaine de ses portes françaises, le 13 juillet dernier, son PDG parlait déjà de négocier une alliance stratégique avec un partenaire. Ce partenaire, ce devrait finalement être la banque
Accord, située à Lille. L’établissement a fait une première proposition à la banque en ligne d’origine anglaise pour reprendre les activités de prêts personnels et la carte de crédit Egg.L’un des enjeux des discussions étant de savoir comment tout cela se présentera : l’enseigne Egg survivra-t-elle en tant que marque ou filiale, ou tout passera-t-il sous le nom Banque Accord ? Pour les clients concernés, en
tout cas, la transition devrait être quasi transparente puisque aucun compte n’a encore été fermé et que la carte Egg est toujours utilisable. Mais ils deviendront des clients de la banque Accord.Le reste, c’est-à-dire, les comptes courants hérités de Zebank début 2002, les livrets d’épargne et la Bourse en ligne, devrait disparaître avec le plan de fermeture si Egg ne trouve pas d’autres candidats à la reprise de ces
activités.Dans ces conditions, en tout cas, Egg se redéploierait en France au quart de ses capacités précédentes, soit avec une centaine de personnes au lieu de quatre cent cinquante. Le centre d’appels devrait même être maintenu à Tours. Le
comité d’entreprise, qui depuis juillet discute du plan social prévu par le plan de fermeture, a commencé à être consulté sur l’organisation de cette reprise partielle d’activité.Egg avait toujours eu du mal à décoller en France. Pour le premier semestre 2003, la banque en ligne y avait enregistré une perte opérationnelle de 69 millions d’euros. Des 300 000 clients escomptés, elle nen avait attiré que
115 000.
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