Signé le 1er février, l’accord entre Google et les éditeurs de presse a été arraché au bout de presque trois mois de négociations serrées, menées sous la houlette d’un médiateur avisé : l’ex-magistrat à la Cour des comptes Marc Schwartz. Ce dernier réclame maintenant son dû. Selon le Canard Enchaîné, le cabinet d’audit et de conseil Mazars – auquel M. Schwartz est associé depuis 2010– réclame 450 000 euros pour ce travail de médiation : 150 000 euros auprès de Google, 150 000 euros auprès de l’Etat et 150 000 euros auprès des éditeurs. Ce qui fait, selon l’hebdomadaire satirique, un tarif journalier de 9 000 euros. Un peu élevé, me direz-vous…
Mais ce tarif de prestation n’a, semble-t-il, pas été négocié à l’avance. Les ministères de la Culture et de l’Economie, tout comme les éditeurs, ne souhaitent pas payer une telle somme et négocieraient à la baisse. Concernant l’Etat, on comprend, car il est fauché. Pour les éditeurs, en revanche, c’est un peu mesquin, au regard du fonds d’aide de 60 millions d’euros qu’ils vont avoir de la part de Google.
Pour sa part, Marc Schwartz a qualifié ces chiffres de fantaisistes. Selon le Canard, il souhaite maintenant endosser le rôle de « contrôleur » financier, pour la bonne gestion des 60 millions d’euros. Quand on trouve un filon, on ne le lâche pas.
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