La jeune société californienne Strix Systems ouvre tout juste ses bureaux en France, mais affiche déjà quelques références, dont l’Insa de Lyon. Contrairement aux solutions traditionnelles de réseaux
WLAN, où chaque point d’accès est relié au réseau Ethernet de l’entreprise, sa technologie exploite le maillage.Dans un
réseau maillé, chaque point d’accès communique avec le point d’accès le plus proche de lui. Seuls quelques-uns des points accès sont reliés au réseau Ethernet. Selon
Raphaël Lignier, responsable business développement de Strix, cette architecture s’adresse aussi bien aux PME qu’aux secteurs de l’éducation, au Wi-Fi métropolitain, aux hot spots, etc.
Une structure modulaire
Les points d’accès Access/One Network de Strix Systems sont composés de plusieurs éléments modulaires. Le premier assure l’alimentation électrique du point d’accès. Il se présente sous trois formes : avec
l’alimentation électrique simple, avec un port ou avec quatre ports Ethernet (10/100 Base-T), dont un port
PoE (alimentation électrique par Ethernet).Un second module, Network Server, assure la gestion centralisée des points d’accès et des politiques de sécurité. Il gère de deux à huit points d’accès. Le troisième module est le module réseau utilisateur. Celui-ci
récupère le trafic (en 802.11b, g, a, voire Bluetooth) et le transmet au quatrième module, le Black-haul, qui bâtit une dorsale (en 802.11b/g ou a, indépendamment du trafic utilisateur) entre les points d’accès. Enfin, le dernier module est
formé par les antennes radio.Chaque point d’accès est composé des différents modules en fonction de son rôle. Ainsi, seuls quelques-uns disposeront d’un Network Server (plusieurs Network Server sont nécessaires pour assurer une redondance de
l’architecture), ou d’un module de base avec lien Ethernet. Lorsqu’un nouveau point d’accès est installé sur le réseau, il se connecte à son voisin le plus proche et y récupère ses paramètres de configuration.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.