Commençons par les caractéristiques communes aux deux appareils.
Première d’entre elles, et de taille… Une réduction draconienne de la
taille de leur boîtier. Ainsi, Canon annonce une baisse d’environ 25%
de leur encombrement. Une bonne nouvelle pour ce qui est de leur
portabilité. Une question vient tout de même à l’esprit : est-ce que minimiser les forms factors ne risque pas de nuire au
confort de prise en main ? Il faudra s’en rendre compte lors d’un petit
test. Les deux appareils sont également équipés des mêmes capteur 10
Mpix et processeurs d’image Digic III. Ce dernier n’est plus de
toute première jeunesse, ce qui explique certaines caractéristiques qui
paraissent un peu «légères» -la montée en ISO notamment. Mais
l’utilisation de ce processeur n’a pas empêché Canon d’intégrer de
nouvelles fonctions au sein de ses deux compacts. On trouve ainsi un
mode facile, parmi les 17 modes proposés. Ce dernier ressemble beaucoup,
dans le principe, au mode iA des Panasonic. Il fait en sorte que les ISO
-plafonnées à 1600 en mode normal et 3200 en mode haute sensibilité-,
l’ouverture, la détection de visages ou encore la vitesse de prise de
vue soient réglés de manière optimale. C’est du tout automatique
en quelque sorte. Pour l’exposition, une technologie baptisée iSAPS
sert à calculer les différents éléments de la composition pour
optimiser le rendu des clichés réalisés, évidemment.
Si
la qualité photographique semble avoir été mise à l’honneur, ce n’est
pas le même son de cloche côté vidéo. Là où les concurrents les plus
agressifs de Canon proposent des vidéos en 720p (soit de la HD), le
fabricant nippon se cantonne toujours au VGA (640 x 480
pixels) en 30 images par seconde et ce, sur ces deux appareils.
Pour les différences, elles se font essentiellement au niveau de
l’optique. L’A1000 IS est doté d’un zoom optique 4x pour un équivalent
24×36 mm en 35-140 mm. Le zoom n’est pas très puissant et la focale est
loin d’être un grand angle. En revanche, on pourra éventuellement
apprécier l’ouverture à f/2.7. L’A2000 IS est, lui, doté d’un meilleur
zoom, avec un coefficient 6x, qui équivaut à un 36-216. Toujours pas de
grand angle. En revanche, ce gain en téléobjectif se traduit par une
perte en ouverture plutôt dommageable puisque l’objectif du A2000 IS
n’ouvre qu’à f/3.2. Autre différence, l’écran. Celui du A1000 IS offre
une résolution de 115 000 pixels pour une diagonale de 6,3 cm. Il est
donc largement supplanté par celui du A2000 IS, qui aligne une
diagonale de 7,6 cm et une résolution de 230 000 points. Par ailleurs,
l’A1000 IS et l’A2000 IS sont, signe des temps, déclinés en plusieurs
coloris. Respectivement bleu/gris, gris/argent et chocolat/bronze pour
le premier et anthracite/gris pour le second.
Les deux compacts de Canon devraient être disponibles mi-septembre.
L’A1000 IS sera vendu 199 euros contre 249 euros pour son grand frère
l’A2000 IS.
Pour comparer directement ces deux appareils, cliquez ici.
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