Nous avons publié la semaine dernière un banc d’essai sur les antivirus pour serveur Exchange. Le résultat est sans appel. Avec des virus connus, ils sont globalement efficaces. En revanche, malgré les allégations de leurs éditeurs, ils ont tous été incapables de reconnaître le moindre virus dont la signature n’était pas présente dans leur base de données.Nous nous sommes donc attachés à examiner l’alternative qui consiste à mettre en ?”uvre des antivirus génériques. En gros, ils examinent le comportement des fichiers qui arrivent sur le poste et en déduisent le risque de nuisance, ce qui permet d’empêcher de nouveaux virus de sévir.Les utilisateurs que nous avons contactés se disent satisfaits du résultat et, avant tout, de la cure d’amincissement qu’a connue leur facture. Tout en reconnaissant que leur utilisation n’est pas si aisée.C’est justement la limite que connaissent les éditeurs d’antivirus à base de signatures qui tentent de mêler les deux techniques. Les algorithmes de type générique qu’ils ont ajoutés à leurs logiciels sont réglés de manière à ne pas perturber l’utilisateur. Tant, qu’ils en sont totalement inefficaces face aux nouvelles menaces. Il faut cependant reconnaître à la décharge des éditeurs qu’ils réagissent rapidement lors de l’apparition d’un nouveau virus et que leurs procédures de mises à jour sont bien optimisées.Pour arriver à ce niveau d’efficacité, ils se sont alliés face au virus tout en restant ennemis devant le client. Un système juteux avec lequel, à défaut de l’assurance dune sécurité optimale, le client a celle de mettre régulièrement la main à la poche.
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