Comme beaucoup d’entre nous, confronté à un projet mêlant back office sur AS/400 et publication sur le Web, je me pose LA question ! Vais-je garder mon vieil AS/400 ? Ou choisirais-je plutôt Unix, Linux ou Windows 2000 ?J’ai examiné différents critères pour y répondre : fiabilité des machines, stabilité des OS, coût à l’achat, coût de maintenance, formation des techniciens… Je me suis aussi penché plus avant sur la sécurité en établissant la liste de toutes les failles actuellement répertoriées. On aurait pu croire que la réponse s’imposerait d’elle-même… Hélas ! Aucune conclusion immédiate, ni même cartésienne, ne peut être tirée.Bien sûr, certaines solutions ont été rapidement écartées (PC + Windows + SQL Server + IIS) puisque bonnes dernières dans quasiment tous les critères. Pour les autres, émerge un sentiment parfois positif, parfois négatif, mais rien de très tranché : la combinaison PC + Unix (ou Linux) + Apache pose le problème de la migration de la base de données et de la formation des équipes, et une solution à base de l’AS/400 reste chère.Si je l’abandonne, c’est au bas mot 15 000 euros d’économies de maintenance annuelle. Je pourrais le remplacer par un PC à 1500 euros avec Apache, mais… mais, c’est ouvrir une nouvelle porte aux pirates ! J’ai finalement choisi de garder mon AS/400 vieillissant. A son crédit, une continuité de service inégalée à ce jour, mais aussi une équipe d’exploitation qui le maîtrise.Et puis, n’oublions pas que dans le contexte économique actuel, et compte tenu de la menace croissante des intrusions sur les réseaux, un serveur ” vacciné ” offre une relative tranquillité… aux gains difficiles à chiffrer mais bien réels. Certes, si javais dû acheter un nouvel AS/400, mon choix aurait peut-être été différent…* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mardi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Purple.
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