Tout n’est pas négatif dans le piratage de Sony Pictures. Côté relations humaines, par exemple, les employés ont vécu un retour vers le passé qui n’était pas totalement désagréable. Interrogée par TechCrunch, une salariée raconte son quotidien : « Nous n’avions presque pas d’email et pas du tout de messagerie vocale, donc les gens discutaient (…) Les gens interagissaient davantage et apprennaient à connaître des gens différents dans différents services. » Privés d’emails, les salariés faisaient de nouveau quelque chose qu’ils n’ont plus fait tellement : se parler. « On s’est retrouvé comme en 1992 », lorsqu’il n’y avait pas encore d’Internet dans les bureaux, précise-t-elle.
Côté productivité, évidemment, la situation était moins bonne. Même encore maintenant, tous n’ont pas encore un poste de travail opérationnel. « Certains services ont des imprimantes et des ordinateurs, d’autres n’en ont qu’un ou deux pour tout un bureau », souligne-t-elle. Du coup, on travaille sur les tablettes et les smartphones, ce qui n’est pas forcément pratique. Dans certains cas, les salariés sont même obligés de sortir les vieux fax pour communiquer avec l’extérieur. Il y a néanmoins une exception notable : les utilisateurs sous Mac OS X ont pu continuer à travailler presque comme avant, comme si de rien était. En effet, le piratage ne visait que les machines Windows…
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