Les investisseurs anticipaient une baisse des taux directeurs européens, à l’image du repli de 1,5 % des taux directeurs américains depuis le début de l’année. Mais les impératifs macro-économiques ?” maintien du cours de l’euro et stabilisation de l’inflation en dessous de 2 % ?” ont prévalu.Une fois de plus, les marchés n’ont pu s’en remettre qu’à eux-mêmes. Ce qu’ils ont fait. Ainsi, Paris a progressé de 0,8 % au cours des deux séances qui ont suivi la décevante annonce de la BCE (contre 5 % lors des séances précédentes).Preuve que les banquiers de Francfort ne projettent pas une contagion du ralentissement américain en Europe. En revanche, on peut douter de la compétence de ces derniers en matière de politique monétaire. Malgré leur volonté de rigueur, la monnaie unique européenne se négocie à son plus bas niveau (0,88 dollar) depuis début décembre.Certes la masse monétaire du Vieux Continent est sous haute surveillance. Certes, l’inflation moyenne en Europe se situe en dessous des 2 %. Pourtant, le statu quo en matière de taux d’intérêt n’est pas suffisant pour soutenir l’euro face à la devise américaine. Comment, dans ces conditions, espérer une prochaine baisse des taux ?
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