- La radio numérique terrestre prête à donner de la voix
- Comment ça marche ?
- A quoi ressembleront les récepteurs ?
- Quel est le calendrier de déploiement de la RNT ?
- Quelles conséquences pour les stations de radio ?
Les récepteurs RNT ressembleront plus ou moins aux transistors actuels. La variété d’appareils qui seront pourvus d’un tuner RNT sera au moins aussi grande que pour la FM : petits postes à piles, tuners, radios-réveils, baladeurs, téléphones mobiles, téléviseurs et sans doute, dans un deuxième temps, ordinateurs. Tous seront munis d’une antenne et/ou d’une prise pour antenne externe, de haut-parleurs ou d’une sortie casque. En revanche, il n’y aura plus de molette pour la recherche des stations : on les choisira dans un menu. Plus besoin de retenir les fréquences ! Les récepteurs RNT seront donc tous pourvus d’un écran, affichant du texte et des images fixes. Mais pas de vidéos : techniquement, rien ne l’empêcherait, mais alors la radio deviendrait… de la télé, ce qui pose un problème légal.
En revanche, il sera possible, grâce à la présence de mémoire flash ou d’un disque dur, d’enregistrer ou de faire une pause sur une émission en direct, puis de reprendre la diffusion, d’avancer ou de revenir en arrière. C’est le principe du timeshifting, un système déjà existant sur de nombreux récepteurs de télévision numérique.
Reste la question du coût. Les premières estimations des fabricants font état d’un prix moyen de 80 à 150 euros pour un simple « transistor » RNT. C’est évidemment beaucoup plus que pour une radio FM ! Parmi les raisons qui expliquent ce surcoût, l’une semble totalement absurde : la norme T-DMB, choisie par le gouvernement français pour la diffusion de la RNT, n’est en usage que dans un seul autre pays au monde, la Corée du Sud. Les récepteurs ne fonctionneront donc que dans ces deux contrées, ce qui limite sérieusement les économies d’échelle des fabricants.
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