A un gros livre ! La première tablette de lecture numérique, ou plus simplement le premier livre électronique ? expression qui a l’inconvénient de désigner aussi bien l’appareil que son contenu numérique ?, a pour nom Rocket eBook. Elle est commercialisée en 1998 par la société NuvoMedia, financée par la chaîne de librairies Barnes & Noble et le groupe de médias Bertelsmann.Le Rocket eBook pèse alors 620 grammes, ce qui n’est pas négligeable. D’une épaisseur de 3,8 cm, sa forme épouse le creux de la main gauche. La surface réelle de lecture est réduite à 11,43 x 7,62 cm. Grand avantage de la tablette, elle est équipée d’un stylet qui autorise l’annotation des textes. L’écran d’affichage, monochrome, n’a rien à voir avec l’encre électronique actuelle : à cristaux liquides, il nécessite un système de rétroéclairage. De fait, le fabricant annonce 20 heures d’autonomie. Quant à la mémoire flash de 4 Mo de la tablette, réduite de 800 Ko pour le logiciel, elle permet de stocker seulement une dizaine de livres numériques (4 000 pages). Une version pro, avec une mémoire de 16 Mo, est aussi disponible à l’époque.Plusieurs tablettes suivent de près le Rocket eBook. Mais leur prix élevé ? celle de NuvoMedia est vendue 500 dollars à son lancement ? ne leur permettra pas de rencontrer le succès. Il faut dire qu’à la même époque, les PDA sont, eux aussi, un moyen de transporter et de lire des textes numériques. Les tablettes de lecture, parfois appelées liseuses ou livrels, connaissent un regain d’intérêt depuis peu, grâce à “ l’encre électronique ”, plus proche du rendu visuel du papier imprimé
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