Question saugrenue en apparence. Quoi de plus naturel, en effet, pour surfer sur Internet, que de cliquer sur un mot ou une phrase ? Pourtant, le 11 février prochain, un procès va déterminer si la firme BT Group (anciennement British Telecom) a le droit de réclamer au fournisseur d’accès américain Prodigy Communications des royalties pour l’utilisation de la technologie hypertexte dans ses services.L’ex-opérateur public de téléphone britannique s’appuie sur un brevet déposé en 1989, concernant le concept de pages cachées développé par la firme pour des systèmes interactifs, qui s’apparenterait à l’hypertexte. Prodigy est la première entreprise à faire les frais de cette action en justice, mais en cas de succès, BT pourrait s’en prendre à d’autres fournisseurs d’accès, ou ?” pourquoi pas ?” aux éditeurs de logiciels de création de sites Web, basés sur la notion dhypertexte… voire aux internautes. A quand la navigation à péage, avec facturation de chaque clic sur un lien ?
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